Audioguide compris
Plein tarif* : 16,5€
Tarif réduit* : 14,5€
Tarif jeune** : 12,5€
Gratuit : Pour les enfants de moins de 6 ans, les détenteurs d’une carte de ICOM ou ICOMOS et les journalistes
* + de 26 ans, seniors
** étudiants, jeunes (19-25), personnes en situation de handicap, porteurs d’une carte d’invalidité et un accompagnateur, demandeurs d’emploi, porteurs du Pass Education
*** 6-18 ans
Musée Maillol
59-61 Rue de Grenelle,
75007 Paris
FRANCE
Contact et horaires
01 42 22 59 58
Tous les jours de 10h30 à 18h30
Nocturne le mercredi jusqu’à 22h
Accès
Métro 1, 7, 12
Vélib
RER D
Le Musée Maillol présente la première exposition rétrospective des œuvres sur papier de Serge Poliakoff. Avec près de 150 œuvres provenant de la collection Alexis Poliakoff et de celle du Musée Maillol, complétées par de nombreux prêts provenant de collections privées et publiques, cette exposition permet de retracer l’itinéraire de l’une des plus importantes figures de l’abstraction.
Trois périodes, 1930-1944, 1944-1960 et 1960-1969, retracent le parcours de ce troubadour de la vie, né à Moscou avec le siècle, le 8 janvier 1900, très exactement, dans une famille aisée de quatorze enfants.
Le cheminement de Poliakoff passe dans un premier temps par le folklore russe et une approche figurative de sa culture. Contrairement à Kandinsky et aux premiers peintres de l’abstraction, Poliakoff n’a pas de période expressionniste ; il franchit le seuil entre l’abstraction et la figuration par la schématisation, en particulier des danses russes. Sur les sarcophages du British Museum, il découvre que les Égyptiens travaillaient par couches qu’ils superposaient. Cette découverte sera fondamentale pour son œuvre. Il ne travaille plus par mélange mais par superposition. Ce sont les tonalités sous-jacentes qui créent la matière et la profondeur des tons. En 1944, sa peinture s’écarte de la figuration pour s’engager complètement dans la voie de l’abstraction. Ses gouaches vont suivre l’évolution de son inspiration. Contraste des couleurs, rigueur de la composition, il ouvre une nouvelle voie à l’intérieur du mouvement abstrait, qui connaît en France dès les années cinquante une extraordinaire floraison d’artistes et de styles.
C’est alors que débute la saison des gouaches. Chaque été, Serge Poliakoff emporte son petit atelier : des pigments, qu’il prépare lui-même, et son papier. Les gouaches deviennent une entité, un type de recherche réemployé par la suite dans sa peinture. Il poursuit le travail des superpositions, ne mélangeant jamais les tons pour obtenir « la vie des couleurs ». Ce travail donne à son œuvre une sensation incomparable de matière, de profondeur à l’intérieur de chaque couleur. Poliakoff n’a jamais oublié la leçon de Cézanne : donner un sentiment d’espace par la couleur, sans jamais utiliser la perspective. Ni celle du British Museum. En combinant les effets de couleurs les unes par rapport aux autres, il invente une couleur matière. Puis en renonçant au trait qui séparait les couleurs, il confère à cette couleur la dimension d’une forme. Au fur et à mesure, il transforme également la composition de ses tableaux. Les années cinquante se distinguent par l’emploi des camaïeux. Plus tard, il introduira un noir autour duquel il bâtira toute sa composition.
À partir des années soixante, l’École de Paris luit de ses derniers feux. Poliakoff en est l’un des derniers auteurs, avant que l’influence de l’abstraction géométrique new-yorkaise ne s’impose définitivement. La gouache demeure le lieu de l’expérimentation qui se poursuit ensuite dans la peinture. D’année en année, les compositions se complexifient. Il crée des diptyques, puis des polyptyques. Il rêve de murs transformés en vitraux. À la fin de sa vie, il introduit des figures géométriques de plus en plus massives qui envahissent le champ de la gouache.
Le Musée Maillol présente la première exposition rétrospective des œuvres sur papier de Serge Poliakoff. Avec près de 150 œuvres provenant de la collection Alexis Poliakoff et de celle du Musée Maillol, complétées par de nombreux prêts provenant de collections privées et publiques, cette exposition permet de retracer l’itinéraire de l’une des plus importantes figures de l’abstraction.
Trois périodes, 1930-1944, 1944-1960 et 1960-1969, retracent le parcours de ce troubadour de la vie, né à Moscou avec le siècle, le 8 janvier 1900, très exactement, dans une famille aisée de quatorze enfants.
Le cheminement de Poliakoff passe dans un premier temps par le folklore russe et une approche figurative de sa culture. Contrairement à Kandinsky et aux premiers peintres de l’abstraction, Poliakoff n’a pas de période expressionniste ; il franchit le seuil entre l’abstraction et la figuration par la schématisation, en particulier des danses russes. Sur les sarcophages du British Museum, il découvre que les Égyptiens travaillaient par couches qu’ils superposaient. Cette découverte sera fondamentale pour son œuvre. Il ne travaille plus par mélange mais par superposition. Ce sont les tonalités sous-jacentes qui créent la matière et la profondeur des tons. En 1944, sa peinture s’écarte de la figuration pour s’engager complètement dans la voie de l’abstraction. Ses gouaches vont suivre l’évolution de son inspiration. Contraste des couleurs, rigueur de la composition, il ouvre une nouvelle voie à l’intérieur du mouvement abstrait, qui connaît en France dès les années cinquante une extraordinaire floraison d’artistes et de styles.
C’est alors que débute la saison des gouaches. Chaque été, Serge Poliakoff emporte son petit atelier : des pigments, qu’il prépare lui-même, et son papier. Les gouaches deviennent une entité, un type de recherche réemployé par la suite dans sa peinture. Il poursuit le travail des superpositions, ne mélangeant jamais les tons pour obtenir « la vie des couleurs ». Ce travail donne à son œuvre une sensation incomparable de matière, de profondeur à l’intérieur de chaque couleur. Poliakoff n’a jamais oublié la leçon de Cézanne : donner un sentiment d’espace par la couleur, sans jamais utiliser la perspective. Ni celle du British Museum. En combinant les effets de couleurs les unes par rapport aux autres, il invente une couleur matière. Puis en renonçant au trait qui séparait les couleurs, il confère à cette couleur la dimension d’une forme. Au fur et à mesure, il transforme également la composition de ses tableaux. Les années cinquante se distinguent par l’emploi des camaïeux. Plus tard, il introduira un noir autour duquel il bâtira toute sa composition.
À partir des années soixante, l’École de Paris luit de ses derniers feux. Poliakoff en est l’un des derniers auteurs, avant que l’influence de l’abstraction géométrique new-yorkaise ne s’impose définitivement. La gouache demeure le lieu de l’expérimentation qui se poursuit ensuite dans la peinture. D’année en année, les compositions se complexifient. Il crée des diptyques, puis des polyptyques. Il rêve de murs transformés en vitraux. À la fin de sa vie, il introduit des figures géométriques de plus en plus massives qui envahissent le champ de la gouache.
Serge Poliakoff,
la saison des gouaches
Le Musée Maillol présente la première exposition rétrospective des œuvres sur papier de Serge Poliakoff. Avec près de 150 œuvres provenant de la collection Alexis Poliakoff et de celle du Musée Maillol, complétées par de nombreux prêts provenant de collections privées et publiques, cette exposition permet de retracer l’itinéraire de l’une des plus importantes figures de l’abstraction.
Trois périodes, 1930-1944, 1944-1960 et 1960-1969, retracent le parcours de ce troubadour de la vie, né à Moscou avec le siècle, le 8 janvier 1900, très exactement, dans une famille aisée de quatorze enfants.
Le cheminement de Poliakoff passe dans un premier temps par le folklore russe et une approche figurative de sa culture. Contrairement à Kandinsky et aux premiers peintres de l’abstraction, Poliakoff n’a pas de période expressionniste ; il franchit le seuil entre l’abstraction et la figuration par la schématisation, en particulier des danses russes. Sur les sarcophages du British Museum, il découvre que les Égyptiens travaillaient par couches qu’ils superposaient. Cette découverte sera fondamentale pour son œuvre. Il ne travaille plus par mélange mais par superposition. Ce sont les tonalités sous-jacentes qui créent la matière et la profondeur des tons. En 1944, sa peinture s’écarte de la figuration pour s’engager complètement dans la voie de l’abstraction. Ses gouaches vont suivre l’évolution de son inspiration. Contraste des couleurs, rigueur de la composition, il ouvre une nouvelle voie à l’intérieur du mouvement abstrait, qui connaît en France dès les années cinquante une extraordinaire floraison d’artistes et de styles.
C’est alors que débute la saison des gouaches. Chaque été, Serge Poliakoff emporte son petit atelier : des pigments, qu’il prépare lui-même, et son papier. Les gouaches deviennent une entité, un type de recherche réemployé par la suite dans sa peinture. Il poursuit le travail des superpositions, ne mélangeant jamais les tons pour obtenir « la vie des couleurs ». Ce travail donne à son œuvre une sensation incomparable de matière, de profondeur à l’intérieur de chaque couleur. Poliakoff n’a jamais oublié la leçon de Cézanne : donner un sentiment d’espace par la couleur, sans jamais utiliser la perspective. Ni celle du British Museum. En combinant les effets de couleurs les unes par rapport aux autres, il invente une couleur matière. Puis en renonçant au trait qui séparait les couleurs, il confère à cette couleur la dimension d’une forme. Au fur et à mesure, il transforme également la composition de ses tableaux. Les années cinquante se distinguent par l’emploi des camaïeux. Plus tard, il introduira un noir autour duquel il bâtira toute sa composition.
À partir des années soixante, l’École de Paris luit de ses derniers feux. Poliakoff en est l’un des derniers auteurs, avant que l’influence de l’abstraction géométrique new-yorkaise ne s’impose définitivement. La gouache demeure le lieu de l’expérimentation qui se poursuit ensuite dans la peinture. D’année en année, les compositions se complexifient. Il crée des diptyques, puis des polyptyques. Il rêve de murs transformés en vitraux. À la fin de sa vie, il introduit des figures géométriques de plus en plus massives qui envahissent le champ de la gouache.
Musée Maillol, 2021
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Musée Maillol, 2021
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