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Audioguide compris

Plein tarif* : 16,5€
Tarif réduit* : 14,5€
Tarif jeune** : 12,5€
Gratuit : Pour les enfants de moins de 6 ans, les détenteurs d’une carte de ICOM ou ICOMOS et les journalistes

* + de 26 ans, seniors
** étudiants, jeunes (19-25), personnes en situation de handicap, porteurs d’une carte d’invalidité et un accompagnateur, demandeurs d’emploi, porteurs du Pass Education
*** 6-18 ans

Musée Maillol

59-61 Rue de Grenelle,
75007 Paris
FRANCE

Contact et horaires

01 42 22 59 58
Tous les jours de 10h30 à 18h30
Nocturne le mercredi jusqu’à 22h

Accès

Métro 1, 7, 12
Vélib
RER D

Pour que votre visite se déroule en toute sécurité, nous mettons en place les mesures suivantes :

Réservation recommandée de votre créneau de visite sur Internet

Mise à disposition de gel hydroalcoolique

Maintien d'une distance de 1 mètre avec les autres visiteurs

Le café des Frères Prévert est fermé

Seraphine

de Senlis

Seraphine

de Senlis

Commissaire d’exposition :

Olivier Lorquin et
Bertrand Lorquin

Il était d’usage durant la Renaissance de désigner l’artiste par le nom de la ville ou du village d’où il était issu. Ainsi nous connaissons Antonello de Messine et Léonard de Vinci comme s’ils étaient des noms propres. Séraphine a rejoint cette tradition à l’aube du XXe siècle en devenant Séraphine de Senlis ou Séraphine tout court.

Issue d’un milieu modeste, elle est dévorée par l’envie de peindre ; cette fameuse nécessité intérieure dont parlait Kandinsky à propos de tout artiste gagné par le vrai désir de création. Or c’est dans cette ville de Senlis, où baigne encore un climat gothique, que l’esthète et collectionneur allemand Wilhelm Uhde découvre le talent et la personnalité de celle qui était sa femme de ménage. Uhde est stupéfait par la puissance, l’ampleur et surtout l’intensité qui se dégagent des compositions florales peintes par Séraphine.

Si elle rejoint la famille des peintres primitifs par la manière dont on la désigne, Uhde voit dans ses oeuvres l’expression du primitivisme moderne, c’est-à-dire la puissance de représenter le monde de l’inconscient libéré de toute école, de tout académisme ou de toute filiation.

Séraphine est autodidacte, elle fait ses couleurs elle-même et en conservera le secret. Partagée entre un art de la pathologie et l’embrasement de son esprit, Séraphine est habitée par des visions qu’elle découvre parfois en regardant la rosace de la cathédrale de Senlis lorsque celle-ci est illuminée. Semblable aux populations du haut Moyen Âge qui tombaient en adoration face à la clarté des couleurs et des images, Séraphine reproduit dans sa peinture l’incendie qui a enflammé la psyché de générations entières.

C’était l’une des dimensions de son art qui fascinait le regard de Wilhelm Uhde. Il avait vu dans la peinture du Douanier Rousseau, dont il fut l’un des premiers à comprendre le talent, la même force d’expression qu’il retrouva chez Séraphine. Uhde lui organisa des expositions et la fit entrer dans l’histoire de la peinture moderne. En 1934, Séraphine sombre dans la psychose et est internée jusqu’à sa mort, en 1942.

Il était d’usage durant la Renaissance de désigner l’artiste par le nom de la ville ou du village d’où il était issu. Ainsi nous connaissons Antonello de Messine et Léonard de Vinci comme s’ils étaient des noms propres. Séraphine a rejoint cette tradition à l’aube du XXe siècle en devenant Séraphine de Senlis ou Séraphine tout court.

Issue d’un milieu modeste, elle est dévorée par l’envie de peindre ; cette fameuse nécessité intérieure dont parlait Kandinsky à propos de tout artiste gagné par le vrai désir de création. Or c’est dans cette ville de Senlis, où baigne encore un climat gothique, que l’esthète et collectionneur allemand Wilhelm Uhde découvre le talent et la personnalité de celle qui était sa femme de ménage. Uhde est stupéfait par la puissance, l’ampleur et surtout l’intensité qui se dégagent des compositions florales peintes par Séraphine.

Si elle rejoint la famille des peintres primitifs par la manière dont on la désigne, Uhde voit dans ses oeuvres l’expression du primitivisme moderne, c’est-à-dire la puissance de représenter le monde de l’inconscient libéré de toute école, de tout académisme ou de toute filiation.

Séraphine est autodidacte, elle fait ses couleurs elle-même et en conservera le secret. Partagée entre un art de la pathologie et l’embrasement de son esprit, Séraphine est habitée par des visions qu’elle découvre parfois en regardant la rosace de la cathédrale de Senlis lorsque celle-ci est illuminée. Semblable aux populations du haut Moyen Âge qui tombaient en adoration face à la clarté des couleurs et des images, Séraphine reproduit dans sa peinture l’incendie qui a enflammé la psyché de générations entières.

C’était l’une des dimensions de son art qui fascinait le regard de Wilhelm Uhde. Il avait vu dans la peinture du Douanier Rousseau, dont il fut l’un des premiers à comprendre le talent, la même force d’expression qu’il retrouva chez Séraphine. Uhde lui organisa des expositions et la fit entrer dans l’histoire de la peinture moderne. En 1934, Séraphine sombre dans la psychose et est internée jusqu’à sa mort, en 1942.

Le catalogue

Catalogue

Seraphine
de Senlis

Seraphine

de Senlis

Commissaire d’exposition :

Olivier Lorquin et
Bertrand Lorquin

Le catalogue

Catalogue

Seraphine
de Senlis

Il était d’usage durant la Renaissance de désigner l’artiste par le nom de la ville ou du village d’où il était issu. Ainsi nous connaissons Antonello de Messine et Léonard de Vinci comme s’ils étaient des noms propres. Séraphine a rejoint cette tradition à l’aube du XXe siècle en devenant Séraphine de Senlis ou Séraphine tout court.

Issue d’un milieu modeste, elle est dévorée par l’envie de peindre ; cette fameuse nécessité intérieure dont parlait Kandinsky à propos de tout artiste gagné par le vrai désir de création. Or c’est dans cette ville de Senlis, où baigne encore un climat gothique, que l’esthète et collectionneur allemand Wilhelm Uhde découvre le talent et la personnalité de celle qui était sa femme de ménage. Uhde est stupéfait par la puissance, l’ampleur et surtout l’intensité qui se dégagent des compositions florales peintes par Séraphine.

Si elle rejoint la famille des peintres primitifs par la manière dont on la désigne, Uhde voit dans ses oeuvres l’expression du primitivisme moderne, c’est-à-dire la puissance de représenter le monde de l’inconscient libéré de toute école, de tout académisme ou de toute filiation.

Séraphine est autodidacte, elle fait ses couleurs elle-même et en conservera le secret. Partagée entre un art de la pathologie et l’embrasement de son esprit, Séraphine est habitée par des visions qu’elle découvre parfois en regardant la rosace de la cathédrale de Senlis lorsque celle-ci est illuminée. Semblable aux populations du haut Moyen Âge qui tombaient en adoration face à la clarté des couleurs et des images, Séraphine reproduit dans sa peinture l’incendie qui a enflammé la psyché de générations entières.

C’était l’une des dimensions de son art qui fascinait le regard de Wilhelm Uhde. Il avait vu dans la peinture du Douanier Rousseau, dont il fut l’un des premiers à comprendre le talent, la même force d’expression qu’il retrouva chez Séraphine. Uhde lui organisa des expositions et la fit entrer dans l’histoire de la peinture moderne. En 1934, Séraphine sombre dans la psychose et est internée jusqu’à sa mort, en 1942.

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