Audioguide compris
Plein tarif* : 16,5€
Tarif réduit* : 14,5€
Tarif jeune** : 12,5€
Gratuit : Pour les enfants de moins de 6 ans, les détenteurs d’une carte de ICOM ou ICOMOS et les journalistes
* + de 26 ans, seniors
** étudiants, jeunes (19-25), personnes en situation de handicap, porteurs d’une carte d’invalidité et un accompagnateur, demandeurs d’emploi, porteurs du Pass Education
*** 6-18 ans
Musée Maillol
59-61 Rue de Grenelle,
75007 Paris
FRANCE
Contact et horaires
01 42 22 59 58
Tous les jours de 10h30 à 18h30
Nocturne le mercredi jusqu’à 22h
Accès
Métro 1, 7, 12
Vélib
RER D
Dans la Chine impériale, seul l’empereur pouvait arborer la couleur jaune. Aujourd’hui, la génération d’artistes qui oeuvrent pour un renouveau de toutes les formes d’expressions artistiques se sont symboliquement réapproprié la couleur impériale tant il apparaît évident qu’ils portent en eux l’avenir de leur pays. D’une tout autre manière, le China Daily rapportait dans un article à propos d’un forum se tenant à Beijing « Si la Chine entre dans une ère de richesse et d’or, cela apportera des opportunités pour chacun ». Rarement nous aurons assisté à une telle métamorphose qui a permis à l’art contemporain, encore proscrit dans les dernières années de l’ère Mao, de se développer au point d’apparaître aujourd’hui comme l’un des pôles majeurs de la création internationale. L’histoire de cette imprévisible « révolution culturelle » a débuté par l’éclosion de petits mouvements animés par des artistes audacieux comme le Groupe des Étoiles en 1979 ou celui du Village de l’Est au début des années quatre- vingt-dix, ainsi que le Groupe de l’Art du Nord d’où sont issus de nombreux artistes aujourd’hui célèbres. Des tendances picturales, comme le réalisme cynique et le Pop politique, ont façonné les étapes de cette histoire chinoise de l’art contemporain.
China Gold nous présente au travers de 35 artistes sélectionnés par Alona Kagan, commissaire de cette exposition, un panorama des multiples tendances qui ont vu le jour ces dernières années. Ces peintres prennent en charge dans leurs œuvres les nombreux paradoxes qui caractérisent la société chinoise : croissance phénoménale de l’économie rendue possible par un exode massif des paysans quittant les campagnes vers les anciennes cités comme Shanghai, Canton ou Pékin, en passe de devenir les mégalopoles du futur. Forts d’une culture ancestrale plusieurs fois millénaire, les artistes sont à la fois les héritiers de cette tradition bien qu’ils tentent de traduire dans leur travail l’extraordinaire kaléidoscope sociologique qu’offre la Chine du XXIe siècle en recourant aux divers médiums dont dispose l’art contemporain. Vidéos, photographies, happenings filmés et installations côtoient peintures et sculptures au sens traditionnel. L’art contemporain chinois se trouve en face de vastes défis : devenir l’esthétique d’un monde en pleine mutation, exprimer les expériences collectives et individuelles générées par le monde moderne et enfin introduire les thèmes qui n’ont jamais pu figurer dans la tradition, comme la représentation du nu ou l’image du corps, tout en s’appuyant sur la spécificité de la culture chinoise telle la calligraphie ou la peinture sur soie.
Si certains des artistes figurant à cette exposition sont désormais des figures mondialement connues, d’autres œuvres réalisées par des auteurs doués de talents tout aussi passionnants restent à découvrir. Ils complètent ainsi cet extraordinaire paysage qu’est devenue la création contemporaine dans l’actuel Empire du milieu.
Dans la Chine impériale, seul l’empereur pouvait arborer la couleur jaune. Aujourd’hui, la génération d’artistes qui oeuvrent pour un renouveau de toutes les formes d’expressions artistiques se sont symboliquement réapproprié la couleur impériale tant il apparaît évident qu’ils portent en eux l’avenir de leur pays. D’une tout autre manière, le China Daily rapportait dans un article à propos d’un forum se tenant à Beijing « Si la Chine entre dans une ère de richesse et d’or, cela apportera des opportunités pour chacun ». Rarement nous aurons assisté à une telle métamorphose qui a permis à l’art contemporain, encore proscrit dans les dernières années de l’ère Mao, de se développer au point d’apparaître aujourd’hui comme l’un des pôles majeurs de la création internationale. L’histoire de cette imprévisible « révolution culturelle » a débuté par l’éclosion de petits mouvements animés par des artistes audacieux comme le Groupe des Étoiles en 1979 ou celui du Village de l’Est au début des années quatre- vingt-dix, ainsi que le Groupe de l’Art du Nord d’où sont issus de nombreux artistes aujourd’hui célèbres. Des tendances picturales, comme le réalisme cynique et le Pop politique, ont façonné les étapes de cette histoire chinoise de l’art contemporain.
China Gold nous présente au travers de 35 artistes sélectionnés par Alona Kagan, commissaire de cette exposition, un panorama des multiples tendances qui ont vu le jour ces dernières années. Ces peintres prennent en charge dans leurs œuvres les nombreux paradoxes qui caractérisent la société chinoise : croissance phénoménale de l’économie rendue possible par un exode massif des paysans quittant les campagnes vers les anciennes cités comme Shanghai, Canton ou Pékin, en passe de devenir les mégalopoles du futur. Forts d’une culture ancestrale plusieurs fois millénaire, les artistes sont à la fois les héritiers de cette tradition bien qu’ils tentent de traduire dans leur travail l’extraordinaire kaléidoscope sociologique qu’offre la Chine du XXIe siècle en recourant aux divers médiums dont dispose l’art contemporain. Vidéos, photographies, happenings filmés et installations côtoient peintures et sculptures au sens traditionnel. L’art contemporain chinois se trouve en face de vastes défis : devenir l’esthétique d’un monde en pleine mutation, exprimer les expériences collectives et individuelles générées par le monde moderne et enfin introduire les thèmes qui n’ont jamais pu figurer dans la tradition, comme la représentation du nu ou l’image du corps, tout en s’appuyant sur la spécificité de la culture chinoise telle la calligraphie ou la peinture sur soie.
Si certains des artistes figurant à cette exposition sont désormais des figures mondialement connues, d’autres œuvres réalisées par des auteurs doués de talents tout aussi passionnants restent à découvrir. Ils complètent ainsi cet extraordinaire paysage qu’est devenue la création contemporaine dans l’actuel Empire du milieu.
China Gold
Dans la Chine impériale, seul l’empereur pouvait arborer la couleur jaune. Aujourd’hui, la génération d’artistes qui oeuvrent pour un renouveau de toutes les formes d’expressions artistiques se sont symboliquement réapproprié la couleur impériale tant il apparaît évident qu’ils portent en eux l’avenir de leur pays. D’une tout autre manière, le China Daily rapportait dans un article à propos d’un forum se tenant à Beijing « Si la Chine entre dans une ère de richesse et d’or, cela apportera des opportunités pour chacun ». Rarement nous aurons assisté à une telle métamorphose qui a permis à l’art contemporain, encore proscrit dans les dernières années de l’ère Mao, de se développer au point d’apparaître aujourd’hui comme l’un des pôles majeurs de la création internationale. L’histoire de cette imprévisible « révolution culturelle » a débuté par l’éclosion de petits mouvements animés par des artistes audacieux comme le Groupe des Étoiles en 1979 ou celui du Village de l’Est au début des années quatre- vingt-dix, ainsi que le Groupe de l’Art du Nord d’où sont issus de nombreux artistes aujourd’hui célèbres. Des tendances picturales, comme le réalisme cynique et le Pop politique, ont façonné les étapes de cette histoire chinoise de l’art contemporain.
China Gold nous présente au travers de 35 artistes sélectionnés par Alona Kagan, commissaire de cette exposition, un panorama des multiples tendances qui ont vu le jour ces dernières années. Ces peintres prennent en charge dans leurs œuvres les nombreux paradoxes qui caractérisent la société chinoise : croissance phénoménale de l’économie rendue possible par un exode massif des paysans quittant les campagnes vers les anciennes cités comme Shanghai, Canton ou Pékin, en passe de devenir les mégalopoles du futur. Forts d’une culture ancestrale plusieurs fois millénaire, les artistes sont à la fois les héritiers de cette tradition bien qu’ils tentent de traduire dans leur travail l’extraordinaire kaléidoscope sociologique qu’offre la Chine du XXIe siècle en recourant aux divers médiums dont dispose l’art contemporain. Vidéos, photographies, happenings filmés et installations côtoient peintures et sculptures au sens traditionnel. L’art contemporain chinois se trouve en face de vastes défis : devenir l’esthétique d’un monde en pleine mutation, exprimer les expériences collectives et individuelles générées par le monde moderne et enfin introduire les thèmes qui n’ont jamais pu figurer dans la tradition, comme la représentation du nu ou l’image du corps, tout en s’appuyant sur la spécificité de la culture chinoise telle la calligraphie ou la peinture sur soie.
Si certains des artistes figurant à cette exposition sont désormais des figures mondialement connues, d’autres œuvres réalisées par des auteurs doués de talents tout aussi passionnants restent à découvrir. Ils complètent ainsi cet extraordinaire paysage qu’est devenue la création contemporaine dans l’actuel Empire du milieu.
Musée Maillol, 2021
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